une ministre s’en va, une autre arrive, les revendications restent

Les fonctionnaires ont fait entendre leurs revendications le 26 janvier à l’appel des syndicats FO, CGT et Solidaires. 150 000 ont manifesté dans toute la France. A Paris, ils étaient plus de 15 000.

 FO et les deux autres organisations de fonctionnaires à l’initiative de la journée de grève et de manifestations du 26 janvier (CGT et Solidaires) se sont réunies le 10 février pour affiner la suite de leur plan de bataille. Cette fois, la FSU et la FAFPT (autonomes) étaient également présentes. L’ensemble des fédérations devrait annoncer une nouvelle mobilisation dans le courant de la semaine prochaine.

 Le ministère de la Fonction publique n’a toujours pas confirmé la date exacte de la négociation salariale annoncée par la ministre Maryse Lebranchu. De plus, cette dernière a dû laisser sa place ce 11 février à Mme Annick Girardin pour cause de remaniement ministériel.

 Nouvelle mobilisation en vue…

Dans ce contexte incertain, les syndicats de fonctionnaires n’en restent pas moins campés sur leurs positions. Pour FO, les revendications demeurent entières, notamment celle d’une augmentation générale de 8% au minimum afin de rattraper la perte de pouvoir d’achat due au gel du point d’indice depuis 2010. La question de l’arrêt des suppressions d’effectifs ainsi que la contestation du bien fondé et l’appel en conséquence au retrait des réformes (territoriale, loi santé, réforme du collège…) à l’origine également du mécontentement et de la mobilisation sont également toujours là !

 Le jour de la négociation, et plus si besoin

Les organisations syndicales devraient lancer un appel à des rassemblements sur l’ensemble du territoire pour le jour de l’ouverture de la négociation salariale, dès qu’elles en connaîtront la date exacte. Elles n’excluent pas, si les annonces gouvernementales se révélaient ne pas être à la hauteur des attentes, de lancer un nouvel appel à la grève.

 Edito d’Evelyne Salamero

FORCE OUVRIERE – Paris

Election du Groupement Départemental 31

Le  jeudi 24 septembre 2015, s’est tenu à l’Union Départementale Force Ouvrière le Congrès du Groupement Départemental, instance bicéphale au sein de laquelle sont regroupés tous les syndicats territoriaux et hospitaliers de chaque département.

En ma qualité de Secrétaire Général des Personnels des Services du Département/ SMEA du CD31, j’ai l’honneur et la fierté de vous informer que le Congrès a voté à l’unanimité la candidature de notre camarade et surtout AMI :

PHILIPPE BOULEY au poste de Secrétaire Général.Congres_GD31_0013 Continuer la lecture de Election du Groupement Départemental 31

CHSCT – 22 Septembre 2015

Le premier C.H.S.C.T de la nouvelle présidence s’est déroulé le 22 septembre.

Le syndicat FO des Personnels des Services du Département 31 y siégeait.

Et si l’on peut s’interroger sur les 6 mois nécessaires à la préparation de ce premier C.H.S.C.T, Un véritable dialogue a pu s’établir entre les représentants du personnel et les élus, sereinement. Continuer la lecture de CHSCT – 22 Septembre 2015

Appel à la grève interprofessionnelle le 9 avril 2015

Appel Greve 9/04/2015 - Photographie : F. Blanc / FO Hebdo
Appel Greve 9/04/2015 - Photographie : F. Blanc / FO Hebdo

FO, la CGT et Solidaires appellent à une journée de grève interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité le jeudi 9 avril ont annoncé ces organisations le 17 février, à l’issue d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris au siège de la Confédération FO.

Par cette action qui doit permettre de « faire converger » les revendications et « exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné les trois organisations.
Les structures syndicales invitent ainsi « les retraités-es et les chômeurs-ses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salariés-es, du public et du privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette intersyndicale.
Assistant à la rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera sa décision début mars.

Nous sommes tous CHARLIE

FORCE OUVRIÈRE dénonce avec force lacte barbare commis dans les locaux de Charlie Hebdo.

Il apporte son soutien et sa solidarité aux proches des victimes et à lensemble de la rédaction de Charlie Hebdo.

FORCE OUVRIÈRE rappelle que la liberté dexpression et la liberté de la presse sont des libertés démocratiques fondamentales.

Edito de JC Mailly du 1er Octobre : On ne gère pas un pays comme une entreprise

Le Medef, la semaine dernière, a présenté son livre de couleur jaune :
1 million d’emplois…
c’est possible. C’est le catalogue revendicatif patronal
tel qu’il avait été
amorcé dans une interview de M. Gattaz au Figaro
en juillet dernier, et dont les éléments
essentiels avaient « fuité »
dans Les Échos
le 15 septembre. L’édito en entier

Pacte de responsabilité : marché de dupes et communication politicienne

 

                 Comme annoncé, une réunion s’est tenue le 28 février entre les organisations syndicales et patronales concernant le fameux « pacte de responsabilité ».

Force Ouvrière a rappelé les raisons de fond, de forme et de méthode pour lesquelles nous étions en désaccord avec le pacte. Les « engagements » dont on parle feraient sourire si le sujet n’était aussi sérieux. Il y a même des tentatives de placer, sous couvert de pacte, des négociations ou discussions qui n’ont rien à voir et qui étaient prévues bien avant l’annonce présidentielle. Vu la « profondeur » des engagements, aucun texte n’a pu être présenté. Une nouvelle séance est prévue le mercredi 5 mars. Nous serons présents pour interpeller les signataires potentiels, dont nous ne serons pas. Ensuite, à chacun ses responsabilités. Pour nous, c’est le 18 mars.

Emploi des jeunes ? Des accords ont été signés il y a deux ans, un suivi était d’ores et déjà prévu. Formation professionnelle ? Un accord a été signé cette année, il faut le mettre en œuvre. Modernisation du dialogue social ? Après deux ans de délibération, la négociation n’a pas pu démarrer. Remettre cela sur le tapis n’a rien à voir, sauf à vouloir à nouveau reparler des seuils, de l’association aux décisions et de la carrière des militants syndicaux ! Qui plus est, un bilan est là aussi prévu. Relance des négociations sur la grille de classification ? Vu le temps nécessaire pour y parvenir (cela ne se fait pas en trois mois) et le peu d’empressement des employeurs, cela risque encore d’être un vœu pieux.

Force Ouvrière ne s’associera pas à ce que nous continuons à appeler un « marché de dupes ». Qui plus est, « avaler » ce pacte c’est avaler 50 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques et sociales, ce qui aura à coup sûr un effet récessif donc négatif sur l’emploi, la protection sociale, les services publics et le pouvoir d’achat.

On peut toujours fixer des objectifs non contraignants de création d’emplois à terme ! Si cela s’avère, à qui seront-elles dues ? S’il y en a, le gouvernement dira que c’est grâce au pacte ! S’il n’y en a pas, ce sera la faute du patronat ! On est, encore une fois, plus dans la communication politicienne qu’autre chose. Alors qu’il faudrait changer de politique économique globale, tant au niveau national qu’européen, et régler les questions dont on parle depuis des années comme, par exemple, les relations donneurs d’ordre/sous-traitants.

« Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pacte, libre dans sa pensée autant que dans ses actes » (Cyrano de Bergerac).

C’est effectivement en toute liberté et indépendance que nous devons réussir la mobilisation du 18 mars.

mardi 4 mars 2014
par  FO Hebdo n°3108 du 4 mars 2014, Jean-Claude Mailly