FO : Nos Convictions

Les actions que nous menons répondent à plusieurs principes immuables

 

 

 

 

 L’indépendance syndicale

 Une fonction publique de carrière

 La formation professionnelle

 Un paritarisme renforcé

 La retraite par répartition 

 Des services publics de proximité garants de l’égalité des droits des usagers

 

  • L’indépendance syndicale

C’est par le refus de la politisation de la CGT par nos pairs que la CGT-FO s’est créée en 1948. L’indépendance de notre Confédération et de notre Fédération  garantit notre liberté pour revendiquer, négocier et contracter.

C’est la condition de notre efficacité au service de nos adhérents.

Ce principe se traduit quotidiennement dans notre fonctionnement pour rester libre de toute emprise politique, philosophique ou religieuse et ce tel que prévu dans nos structures et défini par la  » CHARTE D’AMIENS « .

 

  • Une fonction publique de carrière

Nous œuvrons au sein du CSFPT (Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale) pour faire évoluer les droits des personnels.

Nous sommes fondamentalement attachés :

  • aux principes de séparation du grade et de l’emploi,

  • au regroupement des effectifs par cadres d’emplois,

  • au classement de ceux-ci dans les grilles indiciaires.

Ces éléments sont garants de notre évolution professionnelle au moyen des concours et examens mais aussi à travers la reconnaissance de l’expérience professionnelle.

C’est ce qui permet à chacun d’entre nous de pouvoir atteindre le sommet de sa catégorie et d’avoir de réelles possibilités d’accéder à la catégorie supérieure.

 

  • La formation professionnelle

Depuis toujours, notre fédération s’implique pour le droit à la formation des agents des catégories C, B et A.

Dès 1972 nous nous sommes impliqués au CFPC (Centre de Formation des Personnels Communaux) puis au CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) en assurant la présidence du CNO (Conseil National d’Orientation) placé auprès du CNFPT.

 

Nos représentants siégeant dans les CTP (Comité Technique Paritaire) revendiquent la mise en place de plans de formation négociés dans nos collectivités et ont œuvré pour  le retour au 1% du budget formation.

Par notre pugnacité, nous avons obtenu pour chacun, la reconnaissance pendant notre carrière de nos acquis professionnels ainsi qu’un droit à la formation tout au long de la vie.

 

  • Un paritarisme renforcé

La loi sur la rénovation du dialogue social a supprimé le paritarisme dans la fonction publique d’Etat n’autorise sa poursuite qu’après décision de l’organe délibérant au sein de la fonction publique territoriale !

Or, le paritarisme garantit un dialogue réel entre les représentants des employeurs et les représentants des personnels au sein des instances de concertation.

Pour nous, la rénovation du dialogue social passe par le rétablissement complet du paritarisme, afin de garantir un dialogue équitable et constructif entre les représentants des collectivités et les agents.

 

  • La retraite par répartition 

Attachés au principe de solidarité entre les générations, nous sommes et serons toujours  opposés à toute introduction d’un système de retraite par capitalisation[1] ou d’un régime unique par points[2] ou compte notionnel[3].

Par des propositions concrètes et réalistes, notre fédération a déjà démontré pour nos deux branches qu’il était possible de trouver les financements nécessaires au maintien de la retraite par répartition[4].

 

  •  Des services publics de proximité garants de l’égalité des droits des usagers

Nous réclamons que soit priorisé le maintien des services territoriaux en régie directe afin de réduire les coûts des services aux usagers.

Nous revendiquons le droit pour tous les usagers de bénéficier d’un service public de proximité quel que soit son lieu d’habitation.

C’est pourquoi nous participons aux réflexions d’amélioration des services en régie aux moyens des nouvelles technologies pour mieux répondre à nos besoins et à ceux des usagés.


[1] Retraite par capitalisation : système de retraite dans lequel les actifs épargnent pour leur propre retraite. Leurs cotisations font l’objet de placements financiers ou immobiliers, dont le rendement dépend essentiellement de l’évolution des taux d’intérêt ;

Ce système a tendance à creuser les inégalités sociales. Il désavantage les actifs ayant les salaires les plus bas et qui ne peuvent pas se permettre d’épargner de l’argent régulièrement.

[2] Régime unique par points : les cotisations versées par les actifs sont converties en points de retraites en divisant le montant des cotisations par le salaire de référence de l’année considérée (valeur du point). Les points obtenus annuellement sont alors cumulés tout au long de la carrière des cotisants. A la liquidation des droits, le montant de la retraite est déterminé en multipliant l’ensemble des points accumulés par la valeur de service du point.

Le passage à une retraite « intégrale » par points entrainerait la fusion des régimes de base et le renforcement du caractère contributif du système, puisque l’ensemble de la carrière, et non plus les 25 meilleures années, serait pris en compte.

Ainsi, les petites retraites seraient encore plus basses et les retraites les plus élevées augmenteraient. Par ailleurs, ce régime a minima, de par les contraintes qu’il impose, appellerait à la mise en place conjointe d’un système par capitalisation.

[3] Régime unique par compte notionnel : chaque assuré dispose d’un compte individuel, le « compte notionnel », dans lequel sont créditées fictivement chaque année ses cotisations de retraite et celles de son employeur.

L’opération est virtuelle, le compte de chaque assuré est revalorisé chaque année selon un index représentatif de la croissance du salaire moyen.

Le capital virtuel accumulé tout au long de la vie professionnelle est converti en une rente viagère. Le montant de la pension annuelle est obtenu en divisant le solde du compte notionnel par un diviseur appelé « coefficient de conversion ».

Celui-ci dépend de l’espérance de vie de la génération à laquelle appartient l’assuré et de la durée moyenne escomptée de la retraite. Pour une génération donnée, plus l’assuré recule le moment de son départ, plus le montant de sa pension sera élevé. Pour maintenir un niveau de pension identique lorsque l’espérance de vie augmente, les assurés doivent retarder leur départ de retraite. Les pensions sont revalorisées chaque année suivant l’évolution du salaire moyen amputé d’un taux de 1,6%, considéré comme la tendance à long terme de la croissance réelle du revenu moyen.

Les retraités peuvent donc perdre en pouvoir d’achat les années où la croissance des salaires est inférieure à 1,6%. Les projections du Conseil d’orientation des retraites (COR) démontrent que « toutes choses égales par ailleurs », les pensions pourraient ainsi baisser de 40% en 40 ans.

[4] Retraite par répartition : système de retraite dans lequel les cotisations, versées par les actifs au titre de l’assurance vieillesse, sont immédiatement utilisées pour payer les pensions des retraités.

Ce système repose donc sur une forte solidarité entre générations et permet de garantir une pension de retraite décente pour tous