Salut à toi, Marc

Le Vendredi 21 mars 2014 par  Jean-Claude Mailly.

 

        Tu as porté haut les couleurs de la CGT-Force Ouvrière. Tu as contribué à ce que les militantes et les militants soient fiers de leur organisation. Tu as défendu bec et ongles la liberté et l’indépendance, pour le syndicat comme pour toi-même. Tu n’as laissé personne indifférent.
         Les réactions à ta disparition en témoignent, ceux avec qui tu as été en conflit ou en désaccord chez les responsables politiques ont reconnu ta détermination, tes convictions, ton attachement à la liberté et à l’indépendance.
Les messages sont nombreux, y compris au niveau international de la part de camarades qui ont notamment tenu à souligner ton rôle au Bureau international du travail.
Aujourd’hui, nombreuses et nombreux sont les militantes et militants de Force Ouvrière qui se sentent orphelins.
Dans la négociation comme dans l’action, tu as assumé clairement tes responsabilités de « mandaté n°1 ».
Force Ouvrière sans Blondel n’aurait pas été Force Ouvrière.
Aujourd’hui, nous te rendons hommage. Nous boirons également un coup pour cacher notre tristesse.
Tu n’es plus là mais tu seras toujours là.
         Pendant dix-neuf ans je fus ton assistant direct. Les anecdotes, les événements, les joies et les peines se bousculent dans mes souvenirs.
Complices, complémentaires, confiants, nous le fûmes assurément. Tu m’as beaucoup appris. La première fois que nous nous sommes vus c’était en 1974, j’étais étudiant. Nous avons refait le monde et tu as été déterminant dans mon adhésion à la CGT-Force Ouvrière.
          Je ne fus pas le seul. Tu savais entraîner, convaincre, former. Cela n’empêchait pas les débats, bien au contraire.
L’étiquette que tu revendiques c’était celle de militant syndicaliste. J’ajouterai celle de laïque et de républicain. Il y a des empreintes qui ne s’effacent pas. C’est le cas de la tienne.
Je t’embrasse affectueusement et je pense à ton épouse « cacahuète », à tes filles, Dominique et Corinne, et à tes petits-enfants.
Salut Marc.
Nous ne te disons pas merci, ça t’énerverait.
Jean-Claude Mailly
Secrétaire général

FO se renforce dans les universités

La Fédération nationale des syndicats Autonomes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche SupAutonome, fondée en 1948, a décidé de rejoindre le syndicalisme confédéré en s’affiliant à la fédération nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation professionnelle (FNEC-FP FO). Une décision dont Jean-Claude Mailly s’est félicité le 20 mars lors d’une conférence de presse au siège de la confédération, soulignant l’importance que FO a toujours accordé à intégrer la défense de l’université, « la clé de voûte de l’école publique » dans celle de l’ensemble des services publics. Jean-Louis Charlet, président de SupAutonome, a expliqué : « Nous sommes venus vers FO pour son indépendance à l’égard des organisations politiques, et parce que nous partageons des valeurs, comme la défense d’un service public de qualité, de l’indépendance de la recherche, de la laïcité, de la qualité des diplômes et bien sûr du statut, car défendre le statut c’est défendre les conditions de notre indépendance. Et, biens sûr, au-delà de tout ceci, nous sommes d’accord sur des questions qui concernent l’ensemble des salariés, comme celle de la défense du pouvoir d’achat, c’est-à-dire pour nous la valeur du point d’indice ».

La défense du statut national

Michel Gay, secrétaire général de SupAutonome a ajouté : « Une défense efficace des personnels exige aujourd’hui de rejoindre FO. L’enseignement supérieur évolue rapidement et ce serait méconnaître la réalité que de se réfugier sur l’Aventin (…) Avec l’autonomie des universités et l’omnipotence des présidents d’université qui en découle, le statut national est complètement bafoué. Les personnels sont devenus la variable d’ajustement pour la réduction des coûts dans un contexte où les tyrannies locales et le clientélisme se développent ». Gilles Bourhis, secrétaire général du Syndicat national des personnels de la Recherche et des établissements de l’enseignement supérieur FO (SNPREES) a salué l’arrivée de SupAutonome à FO. Une « excellente nouvelle » qui concrétise le rapprochement naturel qui s’est manifesté très régulièrement depuis déjà quelques temps entre SupAutonome et le SNPREES, a-t-il souligné. Et qui va constituer « un point d’appui formidable » pour les élections professionnelles de décembre 2014, s’est réjoui Hubert Raguin, secrétaire général de la FNEC-FP FO, avant d’annoncer l’organisation à l’automne d’une réunion publique dans une université, avec le secrétaire général Jean-Claude Mailly.

 

Reconnaissance du statut médical au sein de la Fonction Publique Hospitalière

         Le 4 mars 2014, la Ministre de la Santé, a annoncé la « création au sein de la Fonction Publique Hospitalière d’un statut médical de sages-femmes des hôpitaux ». Pour les professionnelles, c’est la reconnaissance du caractère médical de la profession et c’est une garantie de conserver leurs acquis sociaux (statut, temps de travail, retraite, formation, politique sociale).
         Force Ouvrière considère qu’une part importante de ses revendications a été entendue par cette prise de position de la Ministre qui vient enfin clarifier la situation. En posant le cadre des futures négociations, elle a tenu compte des positions de notre Fédération et de notre attachement aux statuts de la Fonction Publique Hospitalière.
Cependant, la question statutaire ne doit pas faire diversion, les annonces de la Ministre ne sont pas une fin en soi, mais le début du processus de négociations. Depuis plus de 10 ans, les sages-femmes hospitalières attendent une revalorisation et une reconnaissance, au regard de leurs responsabilités. Leur rémunération est indécente et doit être renégociée au plus vite.
         Les annonces de la Ministre méritent d’être précisées concernant le périmètre des responsabilités et de la reconnaissance des sages-femmes.
         La mobilisation a permis d’obtenir ces premiers résultats. Il convient de la poursuivre pour qu’aboutisse enfin ce dossier.
         Nous exigeons rapidement les revalorisations salariales et professionnelles que les sages-femmes attendent depuis des années. Les revendications doivent être atteintes et la mobilisation de toutes et de tous reste plus que jamais nécessaire.
         Force Ouvrière vous tiendra informés des suites données à ces annonces.

FO CG31-Section SMEA LES LOCAUX DU CONSEIL GENERAL INTERDITS AUX AGENTS DU SMEA

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Pacte de responsabilité : marché de dupes et communication politicienne

 

                 Comme annoncé, une réunion s’est tenue le 28 février entre les organisations syndicales et patronales concernant le fameux « pacte de responsabilité ».

Force Ouvrière a rappelé les raisons de fond, de forme et de méthode pour lesquelles nous étions en désaccord avec le pacte. Les « engagements » dont on parle feraient sourire si le sujet n’était aussi sérieux. Il y a même des tentatives de placer, sous couvert de pacte, des négociations ou discussions qui n’ont rien à voir et qui étaient prévues bien avant l’annonce présidentielle. Vu la « profondeur » des engagements, aucun texte n’a pu être présenté. Une nouvelle séance est prévue le mercredi 5 mars. Nous serons présents pour interpeller les signataires potentiels, dont nous ne serons pas. Ensuite, à chacun ses responsabilités. Pour nous, c’est le 18 mars.

Emploi des jeunes ? Des accords ont été signés il y a deux ans, un suivi était d’ores et déjà prévu. Formation professionnelle ? Un accord a été signé cette année, il faut le mettre en œuvre. Modernisation du dialogue social ? Après deux ans de délibération, la négociation n’a pas pu démarrer. Remettre cela sur le tapis n’a rien à voir, sauf à vouloir à nouveau reparler des seuils, de l’association aux décisions et de la carrière des militants syndicaux ! Qui plus est, un bilan est là aussi prévu. Relance des négociations sur la grille de classification ? Vu le temps nécessaire pour y parvenir (cela ne se fait pas en trois mois) et le peu d’empressement des employeurs, cela risque encore d’être un vœu pieux.

Force Ouvrière ne s’associera pas à ce que nous continuons à appeler un « marché de dupes ». Qui plus est, « avaler » ce pacte c’est avaler 50 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques et sociales, ce qui aura à coup sûr un effet récessif donc négatif sur l’emploi, la protection sociale, les services publics et le pouvoir d’achat.

On peut toujours fixer des objectifs non contraignants de création d’emplois à terme ! Si cela s’avère, à qui seront-elles dues ? S’il y en a, le gouvernement dira que c’est grâce au pacte ! S’il n’y en a pas, ce sera la faute du patronat ! On est, encore une fois, plus dans la communication politicienne qu’autre chose. Alors qu’il faudrait changer de politique économique globale, tant au niveau national qu’européen, et régler les questions dont on parle depuis des années comme, par exemple, les relations donneurs d’ordre/sous-traitants.

« Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pacte, libre dans sa pensée autant que dans ses actes » (Cyrano de Bergerac).

C’est effectivement en toute liberté et indépendance que nous devons réussir la mobilisation du 18 mars.

mardi 4 mars 2014
par  FO Hebdo n°3108 du 4 mars 2014, Jean-Claude Mailly