Reconnaissance du statut médical au sein de la Fonction Publique Hospitalière

         Le 4 mars 2014, la Ministre de la Santé, a annoncé la « création au sein de la Fonction Publique Hospitalière d’un statut médical de sages-femmes des hôpitaux ». Pour les professionnelles, c’est la reconnaissance du caractère médical de la profession et c’est une garantie de conserver leurs acquis sociaux (statut, temps de travail, retraite, formation, politique sociale).
         Force Ouvrière considère qu’une part importante de ses revendications a été entendue par cette prise de position de la Ministre qui vient enfin clarifier la situation. En posant le cadre des futures négociations, elle a tenu compte des positions de notre Fédération et de notre attachement aux statuts de la Fonction Publique Hospitalière.
Cependant, la question statutaire ne doit pas faire diversion, les annonces de la Ministre ne sont pas une fin en soi, mais le début du processus de négociations. Depuis plus de 10 ans, les sages-femmes hospitalières attendent une revalorisation et une reconnaissance, au regard de leurs responsabilités. Leur rémunération est indécente et doit être renégociée au plus vite.
         Les annonces de la Ministre méritent d’être précisées concernant le périmètre des responsabilités et de la reconnaissance des sages-femmes.
         La mobilisation a permis d’obtenir ces premiers résultats. Il convient de la poursuivre pour qu’aboutisse enfin ce dossier.
         Nous exigeons rapidement les revalorisations salariales et professionnelles que les sages-femmes attendent depuis des années. Les revendications doivent être atteintes et la mobilisation de toutes et de tous reste plus que jamais nécessaire.
         Force Ouvrière vous tiendra informés des suites données à ces annonces.

Pacte de responsabilité : marché de dupes et communication politicienne

 

                 Comme annoncé, une réunion s’est tenue le 28 février entre les organisations syndicales et patronales concernant le fameux « pacte de responsabilité ».

Force Ouvrière a rappelé les raisons de fond, de forme et de méthode pour lesquelles nous étions en désaccord avec le pacte. Les « engagements » dont on parle feraient sourire si le sujet n’était aussi sérieux. Il y a même des tentatives de placer, sous couvert de pacte, des négociations ou discussions qui n’ont rien à voir et qui étaient prévues bien avant l’annonce présidentielle. Vu la « profondeur » des engagements, aucun texte n’a pu être présenté. Une nouvelle séance est prévue le mercredi 5 mars. Nous serons présents pour interpeller les signataires potentiels, dont nous ne serons pas. Ensuite, à chacun ses responsabilités. Pour nous, c’est le 18 mars.

Emploi des jeunes ? Des accords ont été signés il y a deux ans, un suivi était d’ores et déjà prévu. Formation professionnelle ? Un accord a été signé cette année, il faut le mettre en œuvre. Modernisation du dialogue social ? Après deux ans de délibération, la négociation n’a pas pu démarrer. Remettre cela sur le tapis n’a rien à voir, sauf à vouloir à nouveau reparler des seuils, de l’association aux décisions et de la carrière des militants syndicaux ! Qui plus est, un bilan est là aussi prévu. Relance des négociations sur la grille de classification ? Vu le temps nécessaire pour y parvenir (cela ne se fait pas en trois mois) et le peu d’empressement des employeurs, cela risque encore d’être un vœu pieux.

Force Ouvrière ne s’associera pas à ce que nous continuons à appeler un « marché de dupes ». Qui plus est, « avaler » ce pacte c’est avaler 50 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques et sociales, ce qui aura à coup sûr un effet récessif donc négatif sur l’emploi, la protection sociale, les services publics et le pouvoir d’achat.

On peut toujours fixer des objectifs non contraignants de création d’emplois à terme ! Si cela s’avère, à qui seront-elles dues ? S’il y en a, le gouvernement dira que c’est grâce au pacte ! S’il n’y en a pas, ce sera la faute du patronat ! On est, encore une fois, plus dans la communication politicienne qu’autre chose. Alors qu’il faudrait changer de politique économique globale, tant au niveau national qu’européen, et régler les questions dont on parle depuis des années comme, par exemple, les relations donneurs d’ordre/sous-traitants.

« Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pacte, libre dans sa pensée autant que dans ses actes » (Cyrano de Bergerac).

C’est effectivement en toute liberté et indépendance que nous devons réussir la mobilisation du 18 mars.

mardi 4 mars 2014
par  FO Hebdo n°3108 du 4 mars 2014, Jean-Claude Mailly

 

Préavis de Grève – 18 mars 2014 – Lettre à Ml Lebranchu


Courrier adressé à Marie-Lise Lebranchu annonçant le préavis de grève pour le 18 Mars 2014


Retrouvez le texte

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intégral en cliquant sur l’image ci dessous !

PETITION : REFORME DES RETRAITES

Ne sacrifiez pas l’avenir !

Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs,

Les lois sont de votre responsabilité en tant qu’élus de la Nation. Nous nous adressons à vous en toute liberté et indépendance afin que vous puissiez vous déterminer en toute connaissance de cause.

Vous allez ainsi examiner le projet de loi gouvernemental sur les retraites. Pour la 6ème fois en 20 ans il est prévu de retarder le moment où un salarié peut liquider sa retraite. Dans le cas présent, la génération 73 devra cotiser 43 ans, ce qui l’amènera, compte tenu de son âge d’entrée au travail, à 67 ans minimum.

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PLACE DE LA CONCORDE, LES MANIFESTANTS DÉNONCENT «LA RETRAITE AU FLANBY»

Article paru dans FO Hebdo 3090

 

 

Le rassemblement contre le projet de réforme des retraites a réuni plus de 15.000 personnes, dont plus de 8.000 issues de FO.

 

 Décidée dans la foulée du CCN des 19 et 20 septembre, l’initiative a vu la CGT-Île-de- France, la FSU et Sud s’y associer pour dénoncer, ensemble, le caractère inacceptable du projet de loi. Certes, il se trouvera bien quelques spécialistes pour constater qu’il y a, en 2013, moins de manifestants mobilisés qu’en 2003 ou en 2010, pour louer l’habileté d’un gouvernement qui se sera efforcé de brouiller les pistes en guise de déminage et pour en conclure que la réforme est adoptée dans tous les sens du terme.

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Dans la rue le 10 septembre avec Force Ouvrière !

1993, 1995, 2003, 2007, 2010 et maintenant 2013. À chaque fois qu’un gouvernement s’attaque au dossier «retraites», il explique que c’est la der des ders et qu’il entend garantir le système pour l’avenir, redonner confiance, notamment aux jeunes.

C’est encore le cas cette année, même si l’engagement pour l’avenir est un peu plus prudent.

À chaque fois, également, on explique que cela doit se faire dans le dialogue, qu’il ne s’agit pas d’imposer.

Mais en 2013, comme en 2010, le dialogue est un dialogue de sourds. On nous reçoit, on nous demande notre analyse et nos positions. On ne dit rien et on annoncera les choix, à force de communication, d’ici quelques semaines.

Au préalable, sortent des sondages qui indiquent, comme par hasard, que les français sont favorables à certaines pistes envisagées par les pouvoirs publics!

Mais avant toute chose, y compris avant d’entamer le «dialogue social», on annonce la mesure phare.

En 2010, c’était repousser l’âge de la retraite.

En 2013 c’est allonger la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein.

Dans les deux cas, cela conduit à reculer l’âge auquel on liquide sa retraite. Quel message d’espoir pour les jeunes générations!

Force Ouvrière a nettement affirmé son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, pour plusieurs raisons. Continuer la lecture de Dans la rue le 10 septembre avec Force Ouvrière !

Edito JC Mailly 15/05/2013

À MATIGNON, FO FIDÈLE À SES POSITIONS

 

Éditorial de Jean-Claude Mailly,Secrétaire général de Force Ouvrière, daté de ce mercredi 15 mai (article paru dans FO Hebdo n° 3075)

Nous avons été reçus lundi 13 mai par le Premier ministre et quatre ministres pour préparer la conférence sociale des 20 et 21 juin 2013.

À cette occasion, nous avons réaffirmé nos analyses et revendications.

Nous avons ainsi rappelé que l’adoption du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) et du pacte budgétaire européen enfermait la France dans la seringue de l’austérité.

Quand l’économie est considérée comme une donnée rigide, le social est victime de la flexibilité imposée.

C’est le cas avec l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, les pressions sur le pouvoir d’achat ou la réduction des dépenses publiques et sociales.

Nous avons ainsi rappelé les lignes rouges en matière de retraite (durée de cotisation, âge, désindexation, réforme systémique), nous avons également souligné les freins mis par le gouvernement en matière de pouvoir d’achat vis-à-vis de ses agents ou du SMIC.

Nous avons abordé les remises en cause du service public républicain avec la Modernisation de l’Action Publique (MAP), la REATE 2 et l’acte 3 de décentralisation.

 Nous avons également rappelé nos analyses en matière de RSE.

 Le Premier ministre nous a écoutés, ce qui ne veut pas dire entendus.

Un débat sur le service public républicain devrait enfin avoir lieu à la conférence ; si tel est le cas on est tenté de dire, enfin!

 Fidèles à notre comportement, nous avons dit clairement les choses.

Y compris que l’ambiance de la conférence n’aurait rien à voir avec celle de l’an dernier et que nous ne tairons pas nos revendications.

Le Premier ministre nous a interrogés sur la représentativité patronale.

Nous avons indiqué qu’à partir du moment où des élections étaient exigées pour les salariés, on ne voyait pas comment le patronat pourrait y échapper.

Enfin, sur la représentativité, nous avons informé le gouvernement que Force Ouvrière ferait du contentieux.

 Il faut toujours rester fidèle à ses positions, dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit.

Autrement dit : à bon entendeur, salut!

J.C. Mailly : Opposition à l’allongement de la durée de cotisation !


via l’AFP

Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly a « planté les banderilles » le 13 mai 2013 sur les retraites en martelant son opposition à un allongement de la durée de cotisation comme de l’âge légal, à l’issue de son entrevue à Matignon pour préparer la conférence sociale des 20 et 21 juin.

Retrouvez la vidéo sur youtube !

Pétition contre la fermeture de 30% des sous-préfectures

 

A n’en pas douter cette information fait partie des messages « distillés » par l’Administration en vue de la concrétisation de projets plus aboutis.

 Localement, nous interrogeons le Préfet qui ne se prononce pas !

  Pour maintenir la pression, FO Préfectures a donc décidé de mettre en ligne une pétition nationale pour la défense des sous-préfectures que vous pouvez signer sur : 

[important]

http://www.fo-prefectures.com/petition.html

[/important]

 

Elle est également accessible aussi en page d’accueil du site :

http://www.fo-prefectures.com/

 

FO réaffirme, que les services publics doivent, plus que jamais, être renforcés pour combattre la pauvreté, les inégalités grandissantes et répondre aux besoins sociaux.

Ces signatures, que nous espérons très nombreuses, seront remises au ministre de l’intérieur.

Il est important de se mobiliser.