La gouvernement, avec la complicité des certaines organisations syndicales, veut faire croire aux fonctionnaires qu’il revalorise, de manière significative, la carrière des agents.
On nous vend ce protocole comme une avancée, et notamment, au niveau des grilles de rémunération.
Effectivement, à la simple lecture des grilles, nous pouvons penser avoir un gain de points d’indice, et cela en faisant une simple comparaison, d’échelon à échelon.
Mais n’oublions pas qu’avec ce reclassement, deux autres mesures entrent en vigueur (et pas les moindres) :
- La suppression de l’avancement d’échelon au minimum, ce qui à pour effet de rallonger la carrière pour arriver au même niveau de rémunération.
- La transformation d’une partie du régime indemnitaire en point d’indice (-4 points pour la catégorie C, -6 pour la B et -9 pour la A).
Les conséquences de ces modifications ont un impact très important sur l’ensemble de la carrière des agents.
Prenons un exemple :
le recrutement, au 1er janvier 2017, d’un agent au 1er grade de la catégorie C, filière Technique, âgé de 20 ans. Cet agent, va dérouler toute sa carrière (42 ans) en catégorie C et va bénéficier des avancements de grade et d’échelons, les plus favorables possibles.
Le tableau ci-dessous vous présente la comparaison de carrière entre la situation actuelle et celle à venir avec l’application du PPCR.
Nous avons attribué un régime indemnitaire de 50€ par mois sur toute la carrière et nous prendrons la valeur du point d’indice actuel comme référence (4.6303).
Plus la valeur du point d’indice va augmenter, plus les écarts en fin de carrière seront importants.
Lisez la suite : fo_etude_de_cas_ppcr